Malgré de nombreux progrès ces dernières années, l'égalité n'est pas encore acquise, comme en témoigne la faible représentation des femmes parmi les dirigeants des grandes entreprises. Afin de redresser le cap, la loi Rixain, promulguée le 24 décembre 2021, montre de la couleur : affronter l'inégalité persistante entre les hommes et les femmes au sein de l'entreprise.
Indice d'égalité professionnelle, thermomètre de la parité
L'Index Egalité Hommes Femmes est créé par la loi du 5 septembre 2018 pour l'avenir des professions librement choisies et est obligatoire pour les entreprises d'au moins 50 salariés. L'outil mesure les inégalités entre les hommes et les femmes dans les entreprises et compile une liste de points à améliorer pour éliminer les disparités déraisonnables. En vous rendant sur ecomag.fr vous découvrirez d'autres informations plus intéressantes.
En effet, il est présenté sur une échelle de 100 points et repose sur plusieurs indicateurs clés notamment l'écart de rémunération entre les sexes, la différence de croissance des salaires individuels, la parité dans les 10 salaires les plus élevés, le nombre de salariées ayant bénéficié d'une augmentation suite à un congé maternitéet la différence de promotion pour les entreprises de plus de 250 salariés.
En 2022, 61% des entreprises de plus de 50 salariés rendront publiques leurs notations. Points positifs : une augmentation d'un point par rapport à l'année dernière. Cependant, il reste encore beaucoup de travail à faire pour atteindre ces objectifs : seulement 2 % des entreprises ont obtenu une note maximale de 100/100.
Entrée des femmes à des postes de direction : des mesures volontaristes
Le système a été couvert pendant trois années consécutives, impliquant des entreprises de plus de 1 000 salariés. Les employeurs sont désormais tenus de publier annuellement le ratio hommes/femmes dans l'encadrement supérieur et les instances dirigeantes : à partir du 1er mars 2023, ces écarts seront publiés sur le site du ministère du Travail.
Cibler 30 % de femmes cadres et membres des instances dirigeantes d'ici le 1er mars 2026, puis 40 % d'ici le 1er mars 2029. Si ces objectifs ne sont pas atteints, des négociations doivent avoir lieu pour proposer des mesures correctives à mettre en place. L'entreprise aura deux ans pour s'y conformer.